Sac à d’os

Sac à d’osTintent les heures
Passent les jours
S’épurent-les
VeinesVaines paroles
Qui d’une bonté soudaine
S’éprise du silence élixir
Celui là même
Qui d’un soupir éclipse tous mauvais jours
Qui, d’un mouvement d’ailes
Hèle la tendresse et l’amour
Il ne suffirait de presque rien
Ce rien fluor qui vous jette hors de vous
Brisent vos clous
Vous mène vers le doux voyage
De la route non balisée
Des villes inconnues et cachées par
dalles de marbres et êtres lierres
Qui vagabondent dans l’intériorité
Ce centre du monde encore non révélé
Mon âme vagabonde éprise d’horizons verticaux
Emplissent ma géographie cérébrale
De merveilles où culminent zénith basané
villes lumineuses sans terrains minés
Je prends l’ascenseur des anges
Qui toussent de tant de xénophobie, de tant d’ignominie
De tant de pertes à petits prix
Et de gains immenses sur le dos de la traite des blanches
Plus très blanches
Devenue commune comme l’on boirait de l’eau marine
Assoiffés encore et encore par soucis de changer de décors
Dans des corps d’enfants …
Tinte l’heure passe le temps…
Dorra ChammamLe 12 septembre 2009

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